Un contexte de désengagement au travail
Selon la dernière étude https://www.gallup.com/home.aspx Gallup (Etude State of the Global Workplace), seuls 13% des salariés en Europe se disent engagés. Et en France le taux d’engagement est de 7%. Dans cette étude, le niveau d’engagement mesure le fait que les employés trouvent leur activité porteuse de sens et se sentent connectés à leur équipe.
Avec un taux de 72% des européens qui se disent désengagés, voilà de quoi nourrir la réflexion sur le rapport des salariés à leur entreprise, ou plus globalement à leur travail. Car si le taux d’engagement est faible, seul 32% des sondés envisagent de changer d’emploi. Le concept de quiet quitting, ou démission silencieuse, viendrait semble-t-il remplacer la grande démission (big resignation).
André Comte-Sponville, philosophe et auteur nous rappelle à juste titre que le travail n’est pas une valeur morale, en d’autres termes ce n’est plus et finalement pas, un but en soi, mais un moyen. C’est une affirmation qui résonne particulièrement pour nous au regard des partages quotidiens avec candidats et entrepreneurs, sur les notions d’équilibre de vie, et de la place que le travail représente pour chacun. Aujourd’hui rares sont les personnes et tout particulièrement parmi les jeunes générations, qui se définissent avant tout par leur travail.
Dans ce cadre qu’en est-il de la motivation et encore plus de l’engagement du collaborateur en entreprise ? Le principe d’engagement en entreprise est-il d’ailleurs encore d’actualité ?
Favoriser l’engagement en développant l’intelligence collective
Selon le sondage mondial sur les tendances du capital humain (2023) réalisé par Deloitte, les organisations qui expérimentent et créent en collaboration avec leurs équipes ont affirmé qu’elles avaient 1,8 fois plus de chances que leurs pairs d’avoir une main d’œuvre hautement engagée, 2 fois plus de chances d’être innovatrices, et 1,6 fois plus de chances d’être en mesure d’anticiper les changements et de s’y adapter efficacement.
Nous nous attachons à favoriser l’intelligence collective dans les organisations en apportant des outils de facilitation permettant aux équipes de réapprendre à apprendre et ainsi mettre en mouvement les collectifs.
Pour discuter du sujet, n’hésitez pas à nous contacter directement https://www.linkedin.com/in/anais-mathy-9570956/
Comment créer de l’intelligence collective? comment favoriser une vision partagée en tenant compte des ambitions de chacun?