Tous les types d’actifs – des logements aux entrepôts logistiques en passant par les bureaux, sont concernés par la transition environnementale à venir.

Il ne reste plus que 7 ans aux propriétaires de patrimoine dans le secteur tertiaire pour réduire de 40% leurs émissions à effet de serre (en référence à l’entrée en vigueur du décret tertiaire depuis octobre 2019)
Aussi, les acteurs du logement doivent se réinventer, devant intégrer les contraintes du ZAN, faire face au réticences des maires à accorder de nouveaux PC dans un contexte de hausse des taux et forte inflation.  

La mise en place d’une feuille de route environnementale de la conception jusqu’à l’exploitation des bâtiments intégrant décarbonation et économie circulaire, amène la profession à se renouveler.

Il s’agit ainsi d’intégrer des profils de spécialistes, aguerris techniquement aux enjeux de rénovation énergétique, permettant d’apporter une nouvelle vision des espaces intégrant problématiques énergétiques, design et réemploi.

Dans ce cadre côté promoteur, la revalorisation d’actifs devient un métier en soi. Si ce n’est un département dédié ou un virage à opérer, les acteurs de l’immobilier construction créent des pôles de compétences dédiés.

Les partenariats et groupement intégrant des acteurs d’ores et déjà référents sur le marché sont opportuns. Il semble que jouer collectif fait plus que jamais sens, trouvant écho chez les investisseurs comme les futurs utilisateurs.

C’est ainsi que sur une partie des profils du secteur la tension se renforce .

Car en dépit d’un contexte de réduction des marges pour les entreprises du secteur, 74%, c’est le pourcentage de dirigeants interrogés prévoyant de recruter dans les trois prochaines années. *

Dans l’optique de gagner en expertise, les dirigeants estiment qu’il est grand temps de recruter davantage de collaborateurs issus d’autres secteurs d’activités.

La transversalité entre l’industrie et le bâtiment a déjà été éprouvée, celle avec le secteur des médias ou du e-commerce est tout aussi pertinente. Leur maîtrise plus avancée des enjeux de la donnée ou de l’investissement #technologique sera un apport précieux pour les entreprises de l’immobilier et de la ville.

*données issues du 7e panorama de l’immobilier et de la ville, première filière industrielle française (presque 11% du PIB hexagonal en 2022), par EY et la Fondation Palladio sous l’égide de la Fondation de France